Nous avons fêté ce jubilé en la Solennité du Christ-Roi par une messe, présidée par Dom Jean Pateau, père Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, et avec la présence du père Vinçon qui a prêché l’homélie. » Le Seigneur est mon Berger, je ne manque e rien » (Ps 22)Cette messe était ensuite suivie de l’accueil chez nous de tous ceux qui le pouvaient, pour un repas partagé dans une ambiance joyeuse et chaleureuse. Ce jubilé est l’occasion de faire mémoire du chemin parcouru sous le regard de la Vierge Marie depuis notre arrivée à Pellevoisin avec ses événements joyeux mais aussi douloureux, en remerciant Marie des grâces répandues sur nous et sur ceux qui nous entourent.
Au moment du dessert, nous avons fêté l’anniversaire du Jubilé de profession de notre soeur Marie Flore par le partage d’une très belle pièce montée qui a fait la joie de tous !
Soeur Marie François, prieure générale, a prononcé un petit mot dont voici des extraits :
« A ce que j’ai saisi du message de la Vierge Marie ici à Pellevoisin. Les trois « C » en sont un point important : « Calme, Courage, Confiance »
Aujourd’hui, il me semble de circonstance de les faire résonner dans un quatrième « C » ! il est question du « C » de cloche ! Je vous rassure, je ne prends pas la parole pour vous sonner les cloches, ou dire aux sœurs que quelque chose cloche dans ce couvent, ni même vous donner un autre son de cloche !
Il se trouve simplement queCe que nous fêtons aujourd’hui a commencé par un tintement de cloche, c’est par le son de la cloche qu’il y a vingt-cinq ans les sœurs ont signifié leur arrivée ici dans ce monastère !Sûrementquecertaines et certains d’entre vous étaient là et s’en souviennent, cette cloche qui avait retenti après un long silence suite au départ des sœurs dominicaines
Si j’ai bien saisi l’histoire, ce son de cloche qui de nouveau a tinté fut un signe, le signe d’une présence, la joie d’une présence dans les murs de ce monastère, présence qui apaise qui invite au calme…
Père Jean-Pierre-Marie, frère de Saint Jean, nous a rappellé le lien qui existe entre la présence des soeurs à Pellevoisin et les jeunes du prieuré des Besses : Saint Jean Espérance, fondé en 1987. Ces jeunes souhaitent sortir d’une addiction. Ce sont eux qui ont réclamé la présence des soeurs au départ. Ils viennent aider au jardin… Après s’être installées aux Besses dans une petite maison, elles sont donc descendues le 1er Juin 1998 pour s’installer au monastère.